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Niger: Former et aider les organisations locales

Au Niger, de 2008 à 2011, l’objectif du programme réalisé était de promouvoir la participation des acteurs de la société dite "civile" (acteurs privés) au processus de développement de leur pays, et ce en relation avec les autorités du pays.

Aider les organisations locales de base à réaliser des projets

Le travail a consisté à favoriser l’accès, le financement et le suivi de projets retenus lors de deux appels à propositions (appels d’offres spécifiques aux Ongs). Il s’est agi de financer directement, sans intermédiaires, des petites structures locales avec des fonds européens par le biais de subventions.

Grâce à un énorme travail sur l’accès facilité aux appels à propositions, un processus spécifique et un système simplifié de dossiers pour déposer des propositions de projets à subventionner, puis gérer efficacement les projets financés. un système de suivi et d’accompagnement performant a permis à ces petites structures de réussir ce défi majeur et de remplir l’ensemble des critères très exigeants des financements européens dans la réalisation de projets.

Former : renforcer les capacités des structures locales

Il s’est agi aussi de renforcer les capacités d’environ trois cent cinquante de structures locales dans l’identification, la conception, l’exécution, la gestion et la promotion et communication de leurs projets. Les formations organisées favorisaient surtout le dialogue et les contacts entre les associations afin de permettre une meilleure reconnaissance réciproque des uns et des autres, une meilleure circulation de l’information et une amélioration de la représentativité des propositions de la société civile envers les autorités.

Cela correspondait à de la formation continue en alternance, les structures ayant pour la plupart déjà une activité professionnelle, la formation venant renforcer leurs atouts et corriger leurs faiblesses.

Les formations organisées pour former ces structures n’étaient pas une fin en soi, mais des outils d’apprentissage de l’échange d’expériences, de dialogue avec les autorités afin de rassembler les acteurs vers un objectif commun, en l’occurrence la lutte contre la pauvreté, le développement social et humain et la cohésion sociale et politique.

Toutes les formations étaient basées sur les mêmes principes : le diagnostic des besoins, la réponse adéquate proposée sous forme de modules, la mixité des acteurs, et surtout, les techniques participatives de formation, chaque personne formée devenant un formateur en puissance. Les ateliers de formation portaient sur des points très spécifiques et parfois très techniques : droits de l’enfant, approche genre dans les projets de développement, communication et marketing, planification stratégique, vie associative, recherche de financements...

Chaque formation touchant entre 40 et 50 personnes, le projet disposait ainsi d’un levier de démultiplication et d’impact puissant pour insuffler de nouvelles manières de faire aux organisations.

Les résultats généraux de ces deux activités ont été une meilleure ouverture et reconnaissance de ces structures auprès des autorités, mais aussi une professionnalisation de ce secteur dans le domaine de projets de développement.