POLLEN Education

Cameroun: jeunesse redynamisée

Appui aux initiatives locales

C’est en 1999 que Pollen Education débute son action, sur demande et en partenariat avec deux Ongs, une française et une camerounaise.

Son appui est de deux ordres : apport de matériel pédagogique et documentaire, et approche globale pour le renforcement d’un centre socio-culturel proche du concept du CASE de Pollen Education. Pollen Education favorisant l’approche articulée de l’école avec des structures culturelles et associatives de jeunes, le Centre Documentaire s’oriente alors vers un vaste ensemble culturel et associatif, une dynamique prise en charge par les jeunes eux-mêmes sur le principe de la pédagogie participative.

Le Centre offre une information documentaire aux jeunes scolarisés mixés à des jeunes en échec scolaire et soutient le travail des enseignants en organisant des activités éducatives conjointes, des expositions, des conférences débats...

Historique

Au lendemain de son indépendance, le Cameroun compte parmi les pays qui ont le taux de scolarisation le plus élevé en Afrique. A cette époque, le gouvernement se lance dans le développement des infrastructures scolaires, appuyé au niveau local par des organisations villageoises. Les efforts apportés à l’essor de l’enseignement primaire se sont poursuivis dans le secondaire. Parallèlement, la pénurie des enseignants est prise en compte dans certains appuis des bailleurs de fond, mais ces appuis sont ponctuels (création d’une école normale ou appui à une université catholique...) n’ont pas travaillé de manière structurelle sur le fonctionnement interne du système éducatif et celui des ministères en charge de l’éducation et de la formation.

Par ailleurs, la quasi totalité des infrastructures créées le sont essentiellement dans les villes secondaires et principales, ce qui tend à accélérer le phénomène d’exode rural en n’apportant pas d’offre éducative de qualité et gratuite dans les zones les plus reculées.

L’appui dans le cadre de l’ajustement structurel n’a servi qu’à de l’équipement scolaire, mais pas à travailler sur la qualité.

Maroua, capitale de la province d’extrême Nord du Cameroun, est une zone densément peuplée. La scolarisation y est très faible. Les classes, surchargées, manquent d’outils et de matériel. Le projet d’une Ong française spécialisée dans la prévention sociale, a commencé en septembre 1997, mené par les jeunes français suivis et encadrés par l’association, avec un premier aménagement de l’équipement nécessaire à un Centre documentaire. Une Ong locale, le SAILD travaille avec les populations rurales.

L’objectif est double

 améliorer l’accès des jeunes à la culture, à la connaissance, au savoir et soutenir une initiative locale de développement d’une dynamique éducative et culturelle ;

 permettre aux jeunes français en insertion sociale et scolaire d’allier savoir-faire et savoir-être dans le cadre d’échanges d’expériences. Ces jeunes, gérés par l’association française partent en mission sur place.